Plus de 20 journalistes issus des radios locales et des médias en ligne du territoire de Mambasa ont été renforcés en capacité sur le Droit International Humanitaire (DIH) et le Droit International des droits humains (DIDH) par l’organisation Geneva Call (Appel de Genève). L’activité s’est déroulée ce dimanche 15 décembre 2024, dans la salle des réunions de la jeunesse de Mambasa, en Ituri.
Les thématiques d’Appel de Genève, ses cibles et ses bénéficiaires ainsi que, comment aligner le Droit International Humanitaire dans les médias, ont composé les sujets abordés au cours de cette activité. Pour le formateur Serge El Masudi, il est question que les journalistes fassent usage de la sensibilité aux conflits dans leurs productions quotidiennes.
Satisfecit des chevaliers de la plume
Les professionnels de média présents à cette activité, ont affirmé leur satisfaction et le vœu de mettre en application, les notions apprises.
Josaphat Kikanga, journaliste à la radio communautaire Binase :
« Nous avons bénéficié des astuces en rapport avec le DIH de la part de l’Appel de Genève, qui vont nous renforcer dans le traitement de nos informations, surtout pendant des situations de conflit. A cela, il nous a été dit de choisir nos mots lors de la diffusion des informations, nous ne devons pas les dénaturer (…) », a-t-il lancé.
Ismaël Masiya Akilimali John Peter, Rédacteur du média en ligne mambasanews.com :
« Cette formation est venue nous renforcer dans ce que, nous avons toujours traité quotidiennement. L’alignement du DIH dans nos médias est nécessaire. L’impartialité en tant que l’un des principes du journalisme, colle parfaitement avec la sensibilité aux conflits que l’Appel de Genève nous les a rappelé », a-t-il confié.
Il sied de signaler que l’Appel de Genève, une organisation de droit suisse, intervient dans les thématiques ci-après : accès humanitaire, lutte contre la famine, contre les déplacements forcés, contre les violences sexuelles, protection de la mission médicale, de l’enfant, de patrimoine culturel et la lutte contre les mines antipersonnels.
En République démocratique du Congo, les groupes armés, les FARDC et la police nationale constituent ses cibles, alors que la population civile, souvent victime des violations en est bénéficiaire.
Rédaction
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