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Revue de presse de ce jeudi 06 février : reprise des combats au Sud-Kivu, la CENCO et l’ECC dans les démarches pour la paix

La violation du cessez-le-feu décrété unilatéralement par les rebelles du M23 ainsi que les démarches des églises dont la CENCO et l’ECC pour la paix, font la une de la presse en ligne ce jeudi 06 février 2025.

Commençons cette revue de presse par france24.com qui titre : « RD Congo : le cessez-le-feu unilatéral du M23 était « un leurre », dénonce Kinshasa ».
Après avoir attaqué Goma la semaine dernière, le M23 avait décrété unilatéralement un cessez-le-feu humanitaire censé être en vigueur depuis mardi, poursuit le média. Il s’agissait d’un « leurre », a dénoncé mercredi le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, alors qu’une nouvelle offensive a été lancée à l’aube dans l’est de la République démocratique du Congo par le M23.

Actualite.cd informe que les rebelles du M23 ont conquis la cité de Nyabibwe, située dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu), ce mercredi 5 février, après des combats intenses avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Les affrontements se sont déroulés principalement sur les collines Nyangantwa et Chanjwe.

Selon les sources locales, renseigne le site d’actualités, les affrontements ont commencé aux premières heures, vers 3H00 du matin. À partir de 12H, les éléments du M23 étaient déjà visibles dans le centre de la cité.

Pour jeuneafrique.com, les combattants du groupe armé et leurs alliés rwandais ont initié d’intenses combats contre les forces armées congolaises dans la province voisine du Sud-Kivu. Une nouvelle offensive a été menée par le M23, soutenu par le Rwanda, mercredi 5 février dans l’est de la RDC, rompant ainsi le cessez-le-feu. Ils se seraient rapidement emparés de la cité minière de Nyabibwe.

Après s’être emparé la semaine dernière de Goma (capitale de la province du Nord-Kivu), le M23 avait décrété unilatéralement un cessez-le-feu humanitaire censé être en vigueur depuis mardi 4 février. Il avait ajouté n’avoir « aucune intention de prendre le contrôle de Bukavu ou d’autres localités ».

Le site d’informations allemand dw.com indique que selon plusieurs sources concordantes, la riche cité minière de Nyabibwe, dans le Sud-Kivu, serait passée sous le contrôle du M23 depuis l’après-midi du 5 février 2025. Nyabibwe est situé à 100 kilomètres de Bukavu et 70 kilomètres de l’aéroport de Kavumu. D’autres sources rapportent qu’à Goma, le M23 prévoit un meeting, ce jeudi, au stade de l’Unité, au cours duquel le groupe rebelle devrait s’entretenir avec les gomatraciens et présenter les nouvelles autorités.

Entretemps, informe le média qu’à Kinshasa, lors de l’ouverture de la session parlementaire de ce mardi 4 février 2025, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a déclaré que « le président veut négocier, mais pas vendre le Congo ». Le politologue Christian Moleka analyse cela comme une volonté de rappeler qu’il peut y avoir un dialogue, mais il y a certaines lignes rouges que le président congolais ne franchira pas.

De son côté, rfi.fr précise que 10 jours après l’offensive des rebelles du M23 et de l’armée rwandaise sur la ville de Goma, les principales Églises du pays se mobilisent pour trouver une solution à la crise dans l’est du pays. Ce mercredi après-midi, 5 février, les représentants des Églises catholique et protestante ont annoncé le lancement d’un dialogue national qui inclurait les différents acteurs du pays, y compris le M23.

Pour les représentants des deux principales Églises du pays, il ne peut pas y avoir de solution à ce conflit si les protagonistes ne sont pas inclus dans la recherche d’une solution.

La synergie CENCO-ECC, qui est actuellement dans une démarche de recherche d’issue de la guerre devenue préoccupante dans l’est de la RDC où l’armée rwandaise avec ses supplétifs du M23/AFC prennent des localités et ville en pillant des ressources minières, a présenté à la presse, ce mercredi 5 février la philosophie de son initiative, dénommée «Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands-Lacs », écrit actualite.cd.

Les leaders des Églises catholique et du Christ au Congo (ECC) affirment que de tous les acteurs politiques qu’ils ont rencontrés à ce stade, à l’instar du président Tshisekedi et de l’opposant Martin Fayulu et les autres, personne ne souhaite la continuité de la guerre en RDC.

Enfin, mediacongo.net indique que le président de l’ENVOL, Delly Sesanga, est très favorable à une approche politique et diplomatique, afin de répondre au problème sécuritaire dans la partie orientale de la RDC, victime de velléités expansionnistes du régime de Kigali. Il l’a fait savoir, ce mercredi 05 février, aux représentants de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et de l’ECC (Eglise du Christ au Congo). Delly Sesanga estime qu’il faut explorer toutes les voies.

C’est tout pour aujourd’hui. Merci à vous, chers lecteurs !

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