La déclaration du Secrétaire général de l’ONU à New York fait la une de la presse en ligne ce vendredi 07 février 2025. A cela s’ajoute, les démarches des églises catholique et protestante pour la paix en RDC.
Radiookapi.net note que devant la presse jeudi 6 février à New York (États-Unis), le Secrétaire général des Nation unies, Antonio Guterres, a déploré « la situation très préoccupante en République démocratique du Congo », à la suite de « l’offensive du M23, soutenu par les forces de défense rwandaises ». Il a réitéré son appel à la cessation des hostilités.
« Des milliers de personnes ont été tuées – y compris des femmes et des enfants – et des centaines de milliers ont été forcées de quitter leur foyer dans l’est de la RDC. Nous constatons également que d’autres groupes armés, congolais ou étrangers, continuent de représenter une menace », a insisté Antonio Guterres.
Est de la RDC : « Faites taire les armes », lance le chef de l’ONU, titre rfi.fr. Alors que les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se réunissent ce vendredi 7 février en Tanzanie pour un sommet sur la gestion de la crise dans l’est de la RDC, le secrétaire général de l’ONU a tenu à rendre hommage aux victimes des combats de ces derniers jours, y compris les Casques bleus.
Antonio Guterres a exprimé sa « solidarité avec le peuple congolais qui se retrouve une fois de plus victimes d’un cycle de violence apparemment sans fin ». Et surtout, il a lancé aux combattants du M23 et à leurs soutiens, les forces rwandaises, un appel à la paix depuis New-York ce soir.
France24.com indique qu’avant de se rendre la semaine prochaine à une réunion de l’Union africaine à Addis Abeba sur cette question, Antonio Guterres a déclaré : « mon message est clair : faites taire les armes, arrêtez l’escalade. Respectez la souveraineté et l’intégrité territoriale » de la RD Congo, a-t-il ajouté. « Il n’y a pas de solution militaire. »
Après avoir pris le contrôle de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays, le groupe rebelle M23 et les troupes rwandaises ont lancé, mercredi, une nouvelle offensive dans la province voisine du Sud-Kivu, malgré un cessez-le-feu que le M23 avait lui-même décrété.
Et puis, voaafrique.com renseigne que les 47 pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU décideront ce vendredi s’ils envoient en urgence une mission d’enquête sur les exactions commises dans l’Est de la République démocratique du Congo, théâtre de violents combats.
« Aujourd’hui, la communauté internationale regrette de ne pas être intervenue en 1994 pour stopper le génocide (rwandais, ndlr). La RDC voudrait interpeller cette communauté internationale pour dire, attention, le même président Kagame, dont le peuple a été victime d’un génocide, est en train de faire la même chose », a affirmé Julien Paluku, ancien gouverneur du Nord-Kivu et actuel ministre du Commerce extérieur, lors d’un point avec la presse à Genève.
Enfin, Actualite.cd informe qu’alors qu’elles consultent actuellement la classe socio-politique congolaise en interne, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont décidé de saisir le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa et président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et le président de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et président du Kenya, Williams Ruto au sujet de leur initiative de sortie de crise “durable” intitulé : « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs ».
C’est tout pour aujourd’hui, merci chers lecteurs !
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