Ouvrons notre revue de presse de ce mercredi 26 février 2025 par dw.com qui titre à sa une, « à Goma, les rebelles organisent la vie par la contrainte ». Le média allemand fait savoir qu’à Goma, Julien Katembo, nommé maire par le M23, supervise des initiatives visant à restaurer un semblant de normalité en ville.
Parmi elles, des travaux communautaires d’assainissement ont été instaurés, tandis que le service de l’immigration délivre désormais des documents de voyage.
Radiookapi.net renseigne que les élèves des écoles secondaires de Goma au Nord-Kivu passent les examens du premier semestre dans un contexte sécuritaire instable. Initialement prévus pour la fin du mois de janvier, ces examens ont été reportés en raison de la guerre et de l’occupation de la ville par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, qui ont entraîné la suspension des activités scolaires.
Du côté des élèves finalistes, poursuit le site de radio okapi, ils tiennent à obtenir leurs diplômes d’Etat. Les parents et les responsables scolaires essaient par tous les moyens de motiver les enfants pour qu’ils se concentrent afin de réussir ces examens, malgré cet environnement difficile.
« Imposer une administration par la force militaire et réussir à convaincre la population d’adhérer à un projet politique alternatif sont deux choses différentes », souligne un diplomate de la région dont lepoint.fr a relayé les propos sous le couvert de l’anonymat.
Depuis leur prise de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, puis celle du Sud-Kivu, Bukavu, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, se retrouvent confrontés à une question essentielle : comment administrer deux métropoles de plus d’un million d’habitants, sans aucune expérience préalable en gouvernance civile ?, s’interroge le média.
En outre, à Bukavu informe rfi.fr, qu’il y a reprise timide des cours sous contrôle de l’AFC/M23. Les salles de classe de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, étaient désertes depuis une semaine, après la prise de la ville par les éléments de l’AFC/M23. Alors que la période des examens du premier semestre bat son plein, les élèves ont commencé à retourner timidement en classe depuis lundi 24 février.
Un ordre des rebelles, suivi par les enseignants, mais auquel les parents d’élèves opposent une certaine réticence.
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