Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient et la baisse du dollar alimentent une hausse des prix du pétrole, dans un contexte de demande croissante à l’approche de l’hiver.
Le marché pétrolier réagit vivement aux récents développements géopolitiques, notamment aux affrontements entre Israël et des milices soutenues par l’Iran. Ces tensions ont relancé les craintes d’une escalade régionale qui pourrait inclure l’Iran, l’un des principaux producteurs de pétrole. Cette incertitude génère des primes de risque supplémentaires sur le marché, faisant grimper les prix du baril.
Le contexte économique mondial n’est pas en reste. La Réserve fédérale américaine a récemment baissé ses taux d’intérêt, contribuant à la dévaluation du dollar. Cela a un effet direct sur les matières premières, dont le pétrole, qui devient moins cher pour les acheteurs utilisant des devises autres que le dollar. Cette dépréciation renforce la demande, particulièrement dans les pays importateurs, et soutient la hausse des prix du brut.
La demande en hausse avec l’arrivée de l’hiver
La saison hivernale, principalement en Europe et en Amérique du Nord, entraîne traditionnellement une augmentation de la demande en énergie, et le pétrole ne fait pas exception. Les marchés anticipent une hausse significative de la consommation, notamment pour le chauffage et la production d’électricité dans les centrales thermiques. Cette anticipation ajoute une pression supplémentaire sur l’offre, déjà tendue en raison des récents conflits au Moyen-Orient.
Aux États-Unis, les stocks de pétrole sont au plus bas, en particulier dans les installations de Cushing, point névralgique du système pétrolier américain. Les réserves sont proches de leurs niveaux historiques les plus bas, et la capacité de production peine à suivre la demande croissante. Cette combinaison de facteurs alimente une volatilité accrue sur les marchés, avec une hausse rapide des prix du brut.
Avec Energy News