La Convention pour le Développement des Peuples Forestiers (CODEPEF) Ituri dénonce ce qu’elle qualifie de traitement indigne vis-à-vis des cacaoculteurs par la société ESCO Kivu à Mambasa (Ituri) depuis le mois d’octobre 2024. D’après son coordonnateur lors d’un entretien avec la presse ce mardi 11 février 2025, plusieurs agriculteurs n’ont toujours pas reçu leurs revenus dû à leurs produits champêtres vendus à ESCO Kivu. Une situation qui d’après lui, présage une tension grave entre les deux parties.
« Depuis le mois d’octobre 2024, les agriculteurs et planteurs des cacaoyers sont traités indignement par la société ESCO Kivu. Des milliers des cultivateurs qui ne vivent que de leurs champs sont escroqués, négligés et manipulés par cette société sans une raison valable. Si rien n’est fait, nous risquons d’assister aux pires car la tension monte chaque jour entre les deux camps », à confié à mambasanews.com Maître Laurent Kyeya.
A en croire la même source, des acheteurs d’ESCO Kivu récupèrent les produits des mains des agriculteurs sans en donner la contrepartie ( l’argent). Ces cacaoculteurs ne reçoivent qu’en échange, une pièce avec mention « à retirer », a-t-il indiqué.
Le rappel de la CODEPEF à ESCO Kivu
La CODEPEF Ituri rappelle à cet effet ESCO Kivu au respect de toutes les exigences légales.
« La CODEPEF Ituri rappelle à la société ESCO Kivu son obligation de s’acquitter de toutes les exigences légales pour rétablir les agriculteurs dans leurs droits », a plaidé Maître Laurent Kyeya, tout en prévenant sur une possible saisine des instances judiciaires.
Et d’ajouter :
« Nous prions nos autorités de se pencher sur ce dossier pour qu’une solution durable soit trouvée à cette problématique du fait que, la survie de nombreuses familles est en danger, des étudiants sont en risque d’abandonner les études, la famine en voie de ravager les familles (…) », a-t-il conclu.
Il sied de préciser que c’est depuis plus de 3 mois à présent que, des milliers des cultivateurs passent leurs journées entières entrain de négocier leur dû mais, sans succès.
Tous nos efforts d’entrer en contact avec les responsables de la société ESCO Kivu pour avoir leur version de fait, sont restés sans succès. Un dossier donc, à suivre…
Ismaël Masiya Akilimali
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