Le ramadan en ce temps de guerre en ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu fait la une de la presse en ligne ce mercredi 05 mars 2025.
« Ramadan à Bukavu : La Guerre Transforme le Mois Sacré », titre viralmag.fr
Imaginez un mois où la spiritualité se mêle à l’incertitude, où les rires des retrouvailles s’éteignent sous le poids des combats. Dans l’est de la République démocratique du Congo, à Bukavu, le Ramadan de cette année ne ressemble à aucun autre. Conquise mi-février par un groupe armé connu sous le nom de M23, cette ville d’un million d’habitants vit un mois sacré marqué par la peur et la sobriété.
Dans cette cité vibrante du Sud-Kivu, les musulmans forment une communauté significative, représentant environ 15 000 familles, soit près de 5 % de la population provinciale. Mais cette année, leur quotidien est bouleversé. D’après une source proche de la communauté islamique locale, c’est la première fois que le Ramadan se déroule dans un tel climat de détresse.
Tv5monde.com titre : « Est de la RDC : ramadan en temps de guerre à Bukavu »
Prières à domicile et ruptures du jeûne moins festives: le mois sacré du ramadan est différent cette année dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) pour les musulmans de Bukavu, ville conquise mi-février par le groupe armé M23.
D’après Cheikh Saleh Radjabu, représentant de la communauté islamique du Sud-Kivu, les musulmans représentent environ 15.000 familles dans la cité d’un million d’habitants, et quelque 5% de la population de la province, dont elle est le chef-lieu. « C’est le premier ramadan qu’on vit à Bukavu dans une situation de détresse et un climat de guerre », se désole Cheikh Musa Awam, imam de la mosquée de Nyawera, un quartier du centre-ville de Bukavu.
« A la mosquée, les fidèles sont partagés entre joie et tristesse », relaye mediacongo.net
A la mosquée, les fidèles « arrivent partagés entre la joie (de la célébration du mois sacré) et la douleur. Nous prions quand-même à midi et à 15 h, et ensuite nous rentrons à la maison », poursuit-il.
L’insécurité à la nuit tombée a en effet contraint les mosquées de Bukavu à enjoindre les fidèles ne vivant pas dans les proches environs à rester chez eux pour les prières d’après la tombée du jour, notamment les Tarawih, prières nocturnes propres au Ramadan. « Cette situation de guerre a perturbé tout notre programme de prière », explique l’imam. Toujours à cause de l’insécurité, l’iftar, le repas de rupture du jeûne pris après le coucher du soleil, se fait en comité plus restreint que d’habitude.
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