Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a condamné le 8 août à Kinshasa, une quinzaine de prévenus à la peine capitale, dans le procès contre la Force du progrès.
Les forces du progrès sont un mouvement affilié à L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti présidentiel.
Ces personnes ont été jugées pour des infractions présumées de destruction méchante, coups et blessures, pillages, tentative de meurtre et rébellion, après l’incident qui a eu lieu le 03 août dans la commune de Ngaliema.
Ce n’est pas la première fois que ce mouvement de jeunes est pointé du doigt dans des faits de violence.
Gecko Beya arbore toujours un béret rouge. « C’est pour se souvenir de tous nos frères qui sont morts dans lutte pour la fondation d’un état de droit » explique l’un des trois pères fondateurs des forces du progrès.
Avec les événements qui ont eu lieu récemment impliquant cette structure affiliée au parti présidentiel, Gecko Beya dit ne plus vraiment appartenir au mouvement. Il en est juste le président honoraire et ne se reconnaît donc pas dans tout ce qu’il peut lire ou entendre à propos des membres des forces du progrès.
Un fonctionnement bien particulier
Comme les parlementaires debouts, les motocyclistes, les forces défensives et d’autres forces au sein de l’UDPS, le mouvement les forces du progrès possède son propre mode de fonctionnement.
Pour Gecko Beya, il faut placer la genèse du mouvement en 2006 quand Joseph Kabila était au pouvoir. Des élections sont alors organisées mais l’UDPS, principal parti d’opposition n’y participera pas et décide de les boycotter.
A ce moment-là, tous les moyens légaux et sans violence armée sont bons pour faire partir Kabila.
Dix-huit ans plus tard,l’UDPS est au pouvoir et les forces du progrès ont aussi évolué.
« Le président m’avait demandé de ne plus gérer ce mouvement pour faire autre chose. Ces derniers temps, il a fait appel à moi, pour me dire que la force du progrès était en train de prendre une autre dimension, » explique-t-il à la DW.
« Il (le président, Ndlr) m’a demandé de tous les appeler et demander à ce qu’ils s’organisent parce qu’ils commençaient à œuvrer en autonomie. Il y avait aussi des jeunes gens qui quittaient le PPRD et qui venaient adhérer à la force du progrès juste pour nuire à son image. «
Les forces du progrès sont un mouvement affilié à L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti présidentiel.
Ces personnes ont été jugées pour des infractions présumées de destruction méchante, coups et blessures, pillages, tentative de meurtre et rébellion, après l’incident qui a eu lieu le 03 août dans la commune de Ngaliema.
Ce n’est pas la première fois que ce mouvement de jeunes est pointé du doigt dans des faits de violence.
Gecko Beya arbore toujours un béret rouge. « C’est pour se souvenir de tous nos frères qui sont morts dans lutte pour la fondation d’un état de droit » explique l’un des trois pères fondateurs des forces du progrès.
Avec les événements qui ont eu lieu récemment impliquant cette structure affiliée au parti présidentiel, Gecko Beya dit ne plus vraiment appartenir au mouvement. Il en est juste le président honoraire et ne se reconnaît donc pas dans tout ce qu’il peut lire ou entendre à propos des membres des forces du progrès.
Un fonctionnement bien particulier
Comme les parlementaires debouts, les motocyclistes, les forces défensives et d’autres forces au sein de l’UDPS, le mouvement le forces du progrès possède son propre mode de fonctionnement.
Pour Gecko Beya, il faut placer la genèse du mouvement en 2006 quand Joseph Kabila était au pouvoir. Des élections sont alors organisées mais l’UDPS, principal parti d’opposition n’y participera pas et décide de les boycotter.
A ce moment-là, tous les moyens légaux et sans violence armée sont bons pour faire partir Kabila.
Dix-huit ans plus tard,l’UDPS est au pouvoiret les forces du progrès ont aussi évolué.
RDC| Les partisans de l’UDPS se rassemblent devant la forteresse de Lubumbashi (Photo d’illustration)
L’UDPS organise son premier congrès ordinaire du 10 au 14 décembre 2010 lors duquel Étienne Tshisekedi est élu président (Photo d’illustration)Image : Paul Lorgerie/DW
« Le président m’avait demandé de ne plus gérer ce mouvement pour faire autre chose. Ces derniers temps, il a fait appel à moi, pour me dire que la force du progrès était en train de prendre une autre dimension, » explique-t-il à la DW.
« Il (le président, Ndlr) m’a demandé de tous les appeler et demander à ce qu’ils s’organisent parce qu’ils commençaient à œuvrer en autonomie. Il y avait aussi des jeunes gens qui quittaient le PPRD et qui venaient adhérer à la force du progrès juste pour nuire à son image. «
Forces de résistance?
» Nous exhortons les services compétents à imposer l’ordre public » (Christian Lumu)
Christian Lumu est le vice -président national de la ligue des jeunes de l’UDPS.
En 2017, il a été élu secrétaire général des forces du progrès qu’il qualifie de force de résistance. Il ne se reconnaît pas dans les récents actes de violence imputés aux forces du progrès.
« La responsabilité pénale étant individuelle, nous exhortons les services compétents à imposer l’ordre public, mais aussi identifier les présumés criminels qui posent des actes de violence et de vandalisme sous casquette d’appartenir à une organisation affiliée à la ligue des jeunes », insiste Christian Lumu.
« Nous condamnons ces actes de violence. Le parti doit prendre les mesures qui s’imposent afin que l’ordre public soit garanti »
Instrumentalisation politique ?
La grande majorité des mouvements de jeunes en RDC finit par être instrumentalisée par les acteurs politiques, précise François Polet, auteur d’une thèse en sociologie sur les nouvelles formes de militantisme de la jeunesse en RDC.
Pour le docteur en sociologie, cette tendance est liée au fait qu’il est difficile pour un jeune congolais de se faire une place honorable dans la société en dehors de la sphère politique ou sans connexion politique.
De DW
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