Le Mawlid, ou Maouloud, ou encore appelé Gamou au Sénégal ou Mevlit en Turquie, marque l’anniversaire de la naissance du Prophète Mahomet, que de nombreux musulmans fêtent le 12 de Rabia al Awal, le troisième mois de l’année musulmane. Cette date correspondait cette année à la nuit du 14 au 15 septembre. Un anniversaire célébré dans différentes régions du monde, souvent organisé par des tariqas, des confréries soufies.
Si le Mawlid n’est pas une fête canonique, c’est devenu une fête populaire, religieuse et même officielle dans certains pays musulmans qui ont institué un jour férié, – à l’exception de l’Arabie Saoudite où domine le wahhabisme, une doctrine très rigoriste de l’islam, qui interdit la vénération et le culte des saints.
Chaque année, la célébration du Mawlid – qui se déroule y compris chez les chiites – occasionne des débats : est-ce une « innovation blâmable » comme l’assurent les plus rigoristes, qui prônent un retour à un islam épuré ? Pour ceux qui célèbrent cet anniversaire, au contraire, il s’agit d’une innovation louable qui a des fondements dans le Coran et la Sunna et qui permet de célébrer l’amour du Prophète et de rappeler ses enseignements.
Origines
Mawlid est une fête musulmane qui célèbre la naissance du prophète Mahomet. Elle se fête à la date du 12 de Rabia al Awal, troisième mois de l’année musulmane. On retrouve cette célébration chez les Sunnites et les Chiites même si elle ne fait pas vraiment partie des fêtes sacrées. La première trace de célébration de Mawlid date de l’an 362 de l’Hégire, ensuite annulée en 972 ( soit 490 de l’Hégire) elle est rétablie en 1207.
Mawlid reste une fête populaire, édifiante, joyeuse et charitable. Certains théologiens pensent que cette célébration est à classer dans les « innovations religieuses » mais d’autres estiment qu’elle est tout à fait légitime.
John Peter Masiya Akilimali Ismaël