La une de la presse en ligne ce lundi 24 février 2025 reste dominée par la première prise de parole de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila Kabange.
Commençons par rfi.fr qui note que l’ancien président congolais, Joseph Kabila, signe ce dimanche 23 février une tribune dans un journal sud-africain, le Sunday Times. Une tribune qui marque son retour dans le jeu politique congolais. Jusqu’à présent, l’ancien chef de l’État, installé en Afrique australe, était resté silencieux depuis son départ de la présidence en 2019.
Pour l’ancien président Joseph Kabila, la solution pour mettre fin au conflit dans l’est de la RDC n’est pas militaire. Ni l’envoi de troupes ou d’équipements supplémentaires en soutien à l’armée congolaise ne pourront résoudre la crise. Un signal fort envoyé au président sud-africain « pour qu’il clarifie sa position », décrypte à RFI un proche de Joseph Kabila auprès de notre correspondante à Kinshasa, Coralie Pierret.
Jeuneafrique.com indique que l’ancien dirigeant de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a déclaré ce dimanche 23 février, que la mauvaise gouvernance de son successeur, le président Félix Tshisekedi, n’était pas pour rien dans le conflit qui sévit dans l’est du pays. Les troubles ne peuvent être uniquement imputés aux avancées du mouvement armé M23, soutenu par le Rwanda, ou aux tensions entre Kinshasa et Kigali, a écrit M. Kabila dans une tribune parue dans le journal sud-africain Sunday Times.
Tv5monde.com relaye : « Depuis l’arrivée au pouvoir de M. Tshisekedi en 2019, la situation en RDC s’est détériorée au point d’être proche de l’implosion », écrit M. Kabila. L’élection de décembre 2023 qui a donné un second mandat à M. Tshisekedi à la suite d’une victoire écrasante était un « simulacre », a-t-il ajouté, accusant le gouvernement de museler l’opposition et le chef de l’Etat de devenir le « maître absolu du pays ».
Actualite.cd informe que Joseph Kabila s’interroge sur l’implication de l’Afrique du Sud dans l’est de la RDC, où Pretoria déploie des troupes sous mandat de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). « Le monde observe pour voir si l’Afrique du Sud connue pour son humanisme et ses valeurs continuera à envoyer des troupes pour soutenir un régime tyrannique et combattre les aspirations du peuple congolais », écrit-il.
Selon l’ancien président congolais, poursuit le média, la SADC se trompe en privilégiant une approche strictement militaire face à une crise dont les racines sont « politiques, sociales et institutionnelles ».
Enfin, radiookapi.net indique que Joseph Kabila parle du recul de la démocratie. Son successeur, Félix Tshisekedi, a annoncé publiquement son intention de modifier la Constitution ; « ce qui constitue un grave recul démocratique ». Joseph Kabila a également dénoncé le musèlement de l’opposition politique.
Pour lui, relaye le média, les revendications du peuple congolais contre son gouvernement doivent être entendues. Le maintien de la mauvaise gouvernance actuelle ne pourra que conduire à de nouvelles vagues de troubles politiques, d’insécurité, d’instabilité institutionnelle, de conflits armés, voire à une guerre civile.
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