L’actualité sur la libération de l’expert belge Jean-Jacques Wondo qui a été condamnée à mort par la justice congolaise fait la une de la presse en ligne ce mercredi 05 février 2025. La précarité de la situation de la ville de Goma sous occupation du M23 est le second sujet traité ce matin.
En RDC, le Belge Jean-Jacques Wondo a été libéré, titre jeuneafrique.com. Le média note que cet expert belge des questions militaires avait été condamné à mort en première instance puis en appel pour avoir, selon la justice, orchestré une tentative de coup d’État en mai 2024. Depuis, la Belgique avait plaidé sa cause auprès de Kinshasa.
Pour radiookapi.net, l’expert militaire belgo-congolais, Jean-Jacques Wondo, a été libéré cette nuit du 4 février, après une longue audition par la justice militaire. Selon son avocat, Carlos Ngwapitshi, cette libération est d’ordre humanitaire pour permettre à son client de se faire soigner, après plusieurs sollicitations sans résultat escompté.
Saluant cette libération, son avocat, Me Carlos Ngwapitshi, qui a toujours considéré ce procès comme procès politique, affirme qu’un procès politique se règle par voie diplomatique ou politique, informe actualite.cd.
De son côté, mediacongo.net renseigne que Jean-Jacques Wondo bénéficie de cette liberté à la suite de son état de santé, qui se détériore gravement. Plusieurs sources évoquaient un possible empoisonnement.
Ainsi, pour plus d’un observateur, Kinshasa cède, enfin, aux pressions de la Belgique et de l’UE -Union européenne-, et libère le détenu belge Jean Jacques Wondo déjà condamné à mort.
Le site d’informations belge lesoir.be a indiqué que Jean-Jacques Wondo était libéré de prison et se rendait à l’ambassade de Belgique à Kinshasa, avant son départ pour Bruxelles, citant Audrey Jacquiez, la porte-parole du Ministre Maxime Prévot.
Par ailleurs, actualite.cd indique que le groupe armé M23 renforce son emprise sur la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, à travers des patrouilles régulières et des fouilles domiciliaires, a rapporté vendredi le Bureau du porte-parole du Secrétaire général des Nations unies.
Le site de la radio française rfi.fr note que près de 3 000 morts sont signalés à Goma après les affrontements de la semaine dernière. C’est le dernier bilan dramatique et encore provisoire donné par les Nations unies ce mardi 4 février. Les organisations humanitaires craignent des épidémies.
Enfin, radiookapi.net indique que le marché de Goma au Nord-Kivu est de nouveau approvisionné en produits vivriers venus d’au moins quatre territoires environnants. C’est notamment sur les axes Rutshuru-Nyiragongo et Kalehe-Masisi. Les vivres en provenance de l’axe Kanyabayonga-Kiwanja-Kibumba, dans les territoires de Lubero et Rutshuru, alimentent désormais les marchés de Goma.
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