Deux actualités font la une des médias en ligne ce vendredi 24 janvier 2025 notamment, la situation sécuritaire confuse à Sake dans la province du Nord-Kivu ainsi que l’affaire « Jean-Jacques Wondo » dans le procès de tentative de coup d’État survenue l’an dernier.
La situation confuse à Sake
mediacongo.net indique que « ce jeudi 22 janvier dans la soirée, le sort de la cité de Sake est toujours incertain et non sous contrôle du M23 alors que les combats se poursuivent au Nord et à l’Ouest de la ville ».
Le média poursuit en soulignant que la ligne de front, défendue par FARDC, MONUSCO SAMIDRC, se trouve désormais à Mubambiro, à 20 km de Goma.
Une panique généralisée est constatée depuis le matin de ce jeudi 23 janvier dans la ville de Goma au Nord-Kivu, renchérit le média.
Pour radiookapi.net, « les forces loyalistes appuyées par la force de la SADEC (SAMI-RDC) ont repoussé l’ennemi au-delà de la cité de Sake, située à 27 km au sud-ouest de la ville de Goma, siège des institutions provinciales du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo », tirant l’information d’une dépêche de l’Agence congolaise de presse qui cite la Cellule de communication du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général major Peter Cirimwami Nkuba rapporté ce jeudi 23 janvier.
Alors que certaines rumeurs annonçaient l’occupation de la cité de Sake par la rébellion, les services de communication du gouverneur notent que le chef de l’exécutif provincial était au front.
Les médias étrangers se sont également intéressées, à l’instar de france24.com qui a noté que dans l’est de la RDC, des combats intenses se poursuivaient autour de la cité de Sake, à une vingtaine de kilomètres de Goma, la capitale du Nord-Kivu et que les forces armées congolaises et leurs alliés affrontaient le M23, soutenus par des troupes militaires rwandaises.
Le secrétaire général de l’ONU, se dit « alarmé » par la reprise des combats dans l’est qui accroît « le risque d’une guerre régionale », a fait remarquer le média français.
De sa part, afrik.com écrit que les combats se poursuivent avec une violence accrue dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), plus précisément autour de la cité de Sake, située à une vingtaine de kilomètres de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. La situation est tendue, les bombardements intenses et la population locale prise en étau entre les belligérants.
Cependant, poursuit le média, les combats sont loin de se limiter à Sake, et les tensions sont palpables dans l’ensemble de la région.
À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo, note rfi.fr.
Peut-on lire sur le site internet de la radio française, les colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première.
Affaire « Jean-Jacques Wondo »
Le média lalibre.be affiche à sa une, « Tentative de coup d’Etat en RDC, le Belge Jean-Jacques Wondo et 36 autres condamnés à mort fixés sur leur sort ce vendredi 24 janvier 2025 ».
Il indique au passage qu’une cour militaire de République démocratique du Congo (RDC) rendra son verdict dans le procès en appel du Belge Jean-Jacques Wondo et de 36 autres personnes soupçonnées d’avoir pris part à la tentative de coup d’État du 19 mai 2024. Les 37 mis en cause avaient été condamnés à mort en première instance pour association de malfaiteurs et attentats.
De son côté, jeuneafrique.com titre, « RDC : Jean-Jacques Wondo, le condamné à mort qui inquiète le Parlement européen ».
Les eurodéputés étudient un projet de résolution qui appelle à la libération de l’expert militaire belgo-congolais, accusé d’avoir été l’un des cerveaux du coup d’État manqué du 19 mai 2024, a souligné le média.
Enfin, rtbf.be notée que quatre cent vingt et une personnalités cosignent une lettre ouverte invitant les autorités belges à obtenir près de leurs homologues congolaises que tout soit entrepris pour garantir la santé de Jean-Jacques Wondo, condamné à mort en première instance à Kinshasa dans le cadre d’un procès pour tentative de coup d’Etat.
Parmi ces personnalités, qui signent cette lettre ouverte, précise le site internet du média belge, on trouve la présidente sortante de la Chambre Eliane Tillieux, le procureur général de Bruxelles Frédéric Van Leeuw, l’ex-ministre Hervé Hasquin, l’ex-vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’Homme Françoise Tulkens, ainsi que Frédéric Delcor, le patron de l’administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles, employeur de Jean-Jacques Wondo.
De nombreux autres magistrats, académiciens, recteurs honoraires, avocats ont rejoint les rangs des signataires.
Ismaël Akilimali John Peter
En savoir plus sur
Subscribe to get the latest posts sent to your email.